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Informations et / ou conseils que vous pourriez apprécier

si vous envisagez de vous rendre à Cuba

 

 

Visa

Pour entrer à et sortir de Cuba, vous avez besoin d’un visa qui se présente sous la forme d’une carte touristique qui vous sera remise par l’agence de voyage auprès de laquelle vous achetez votre billet d’avion.

Un droit de sortie de 25 € sera en principe inclus dans le prix de votre billet d’avion.

Finalement,il est interdit aux touristes d’entrer sur l’Ile s’ils ne disposent pas d’un certificat de couverture médicale émis par une compagnie d’assurance reconnue par les autorités cubaines. Il appartient également à votre agence de voyage de se charger de cette formalité.

Je vous suggère de vérifier ces 3 points avec votre agence de voyage.

Douane

Il serait trop long de vous expliquer les diverses règles douanière. Je vous suggère d’aller voir sur le site de la douane de Cuba. Vous y trouverez toutes les informations dont vous avez besoin.

Devises

A Cuba, 2 monnaies cohabitent :

  • La monnaie nationale ou CUP (Cuban Pesos), monnaie utilisée par les cubains pour leurs achats quotidiens.
  • La monnaie convertible ou CUC (Cuban Convertible), monnaie utilisée pour tous les achats plus importants. Son cours est intimement lié au dollar américain. Un CUC équivaut à 25 CUP. Il est inutile d’essayer d’acheter des CUC auprès de votre banque avant votre voyage. En effet, les CUC ne peuvent être achetés qu’à Cuba et n’ont aucune valeur en dehors de ce pays.

En principe, le touriste n’utilisera que le CUC. Il pourrait cependant y avoir quelques rares exceptions où il est intéressant d’avoir quelques CUP dans son portefeuille (nous en verrons un exemple ci-dessous).

Je suggère donc qu’à votre arrivée à Cuba vous échangiez 10€ en CUP. Le change se fait dans les « CADECA » ou « Casa de Cambio » (maison de change). Vous en trouverez une à l’aéroport et il y en a dans la majorité des villes. Il est souhaitable de se procurer la liste des adresses ainsi que les heures d’ouverture avant le départ.

Le change se fait au départ de liquidités (de préférence Euro et surtout pas US$ car ce dernier subit une surcharge de 10 à 15 %), ou au moyen d’une carte de crédit pour autant qu’elle ne soit pas émise par une banque des USA.

Sachez qu’il y a très peu d’établissements acceptant un paiement par carte de crédit. Emportez donc suffisamment de liquidités.

Déplacements par route

La voiture de location est le mode de déplacement qui vous donnera le plus grand sentiment de liberté. Il vous permettra notamment d’apporter in itinere d’éventuels amendements à votre feuille de route en termes de timing ou de parcours.

  • Il faut savoir que le prix de location d’une voiture est nettement plus élevé que dans bien d’autres pays.
  • En principe, la conduite se fait à droite mais dans la pratique lorsque la route (et à fortiori les autoroutes) comporte plus d’une voie dans chaque sens, vous serez amené à conduire comme les cubains sur la file de gauche et vous doublerez par la droite. La raison en est que la voie de droite est souvent en mauvais état et qu’elle est empruntée par des vendeurs qui s’avancent parfois, au péril de leur vie, jusqu’au début de la seconde voie pour essayer de vous vendre une tresse d’oignons ou autres produits. Sur cette première bande circulent tous les usagers lents (piétons, cyclistes, cyclo-taxis, cavaliers, charrettes, …) sans oublier les nombreuses poules en liberté.
  • A peu de choses près, Cuba dispose d’une seule autoroute traversant l’île dans sa partie médiane. Elle part de Pinar del Rio en direction de Santiago de Cuba, mais elle s’arrête à proximité de Sancti Spiritus. Il est conseillé d’y conduire prudemment, car, au-delà de l’aspect mentionné au point précédent, les véhicules circulant sur les voies transversales traversent l’autoroute sur le même niveau (la plupart du temps il n’y a pas de pont). De plus, l’autoroute n’étant pas équipée d’une berme centrale, on y voit parfois des charrettes se déplacer et rouler en sens inverse (charrettes fantômes).

  • Vous verrez beaucoup d’autostoppeurs sur les routes et autoroutes. Parfois ils n’hésitent pas à se placer au début de la seconde voie de circulation afin de vous inciter à vous arrêter. Souvent, les autostoppeurs tendent quelques billets de banque afin de montrer qu’ils sont prêts à payer pour être emportés (ce mode de déplacement tend à compenser la carence en transports publics). Attention, les autostoppeurs ne tendent pas le pouce dans un mouvement horizontal comme chez nous, mais ils lèvent l’index vers le haut dans un mouvement vertical. Ne vous méprenez pas. Ils ne sont pas en train de vous faire un doigt d’honneur !!!! D’une façon générale, il est conseillé, comme partout ailleurs, de ne pas prendre d’autostoppeurs.
  • D’une façon générale, les autoroutes ne sont pas payantes. Nous avons vu une seule exception, il s’agit de l’autoroute partant de Varadero vers Matanzas où il faut s’acquitter d’un péage de 2 CUC.
  • Vous verrez assez régulièrement des contrôles de police sur les routes. Les policiers sont très courtois. D’après nos constatations, les points de contrôle sont statiques (probablement en vue de limiter le budget carburant) et ils ne semblent pas disposer de radars (probablement aussi pour des raisons budgétaires). Il est cependant vivement conseillé de respecter strictement le code de la route, car en cas d’infraction (et notamment en cas de conduite sous l’effet de l’alcool ou de stupéfiants) le chauffeur risque de se retrouver très rapidement au fonds d’un cachot.
  • Considérant tout ce qui précède, et si on y ajoute le fait que les routes ne sont pas éclairées, il est vivement conseillé d’éviter la conduite de nuit. Vérifiez donc les éphémérides avant votre voyage et planifiez tous vos déplacements en fonctions des heures de lever et de coucher du soleil.
  • Si tous les éléments ci-dessus ne vous ont pas dissuadés de louer une voiture, sachez que les indications routières ne sont pas toujours présentes ou suffisamment explicites. Il en résulte donc que la disposition d’un navigateur est indispensable. Mais il n’est pas aisé de trouver un navigateur disposant de cartes pour Cuba. Peu avant notre départ, TomTom a sorti une carte pour Cuba, mais elle ne comporte que quelques grands axes et la carte détaillée de La Havane (nous n’avons pas testé son exhaustivité et son niveau de précision). Après de longues recherches, nous avons trouvé un navigateur open source. Il s’agit de MapFactor pour Android. Il est librement disponible sur le Play Store et vous pouvez ensuite télécharger les cartes gratuites dont vous avez besoin. Nous l’avons utilisé et il nous a grandement facilité la tâche. Seul incident mineur : dans quelques rares cas nous avons constaté que les sens uniques sont inversés par rapport à la réalité. Je pense que MapFactor existe également pour IPhone, mais nous ne l’avons pas testé.

  • Lorsque vous circulez en ville, vous devez savoir qu’en général les rues y sont rectilignes et se croisent en angle droit, créant des îlots de forme carrée ou rectangulaire. Le trafic y est régulé de la façon suivante : les rues parallèles allant dans une direction (par exemple nord/sud) sont prioritaires et on peut y circuler dans les deux sens, et les rues qui leur sont perpendiculaires sont généralement en sens unique (sens alterné, une rue dans un sens et la suivante en sens inverse) et doivent céder la priorité à chaque croisement (triangle rouge sur fonds blanc avec la mention « Pare » qui signifie arrêtezvous).
  • Il y a un autre détail qui mérite d’être signalé. Dans certaines villes, les caniveaux sont relativement larges et surtout profonds. Par conséquent, il est conseillé de ne pas stationner votre véhicule trop près du trottoir si vous ne souhaitez pas l’endommager.

Logement

A l’exception des zones balnéaires, la disponibilité des chambres d’hôtel est relativement limitée et, dans la plupart des cas, les établissements n’ont pas été rénovés depuis longtemps. Ceci ne veut pas nécessairement dire qu’il est impossible de trouver un logement décent. Mais il est essentiel de commencer les recherches et de réserver longtemps à l’avance.

En ce qui nous concerne, l’hôtel de Matanzas aurait pu être mieux et celui de La Havane était en dessous de tout malgré ses 3 étoiles. Par contre, tous les autres hôtels nous ont donné pleine satisfaction, même si parfois la qualité du couchage n’était pas parfaite. Mais, je dois admettre que nous nous y sommes pris un peu tard car nous n’avions pas encore l’accord de tous concernant l’itinéraire.

A la lumière de cette expérience, je conseillerai aux personnes qui souhaitent séjourner à La Havane de choisir un hôtel plus étoilé, mais sachez que le prix risque fort d’être prohibitif même si vous réservez longtemps à l’avance.

Vous avez également la possibilité de trouver dans pratiquement toutes les villes des « Casa particular » (maisons d’hôtes) que vous payerez 35€ la nuit plus 5€ par personne si vous souhaitez prendre le petit déjeuner. Certaines peuvent être très bien et d’autres moins.

La plus grande difficulté pour faire un choix consiste dans le fait que les sites web (lorsqu’ils existent) fournissent très peu d’informations et de photos.

Manger et boire

  • Les produits de base composant la cuisine qu’on trouve à Cuba sont très limités. Cela signifie que, d’une part, il leur est difficile de faire de la haute gastronomie et que, d’autre part, vous risquez de manger souvent la même chose. Nous devons cependant reconnaître que nous n’avons jamais mal mangé. Voici les aliments les plus courants :
    • Viande : le porc et le poulet sont les viandes les plus courantes. Vous trouverez parfois du boeuf, mais à l’exception du plat appelé « Ropa vieja » qui peut être délicieux s’il est bien préparé, je vous déconseille la viande de boeuf car elle a tendance à être trop cuite et très dure.
    • Poissons et crustacés : vous trouverez relativement facilement des langoustes et des crevettes (c’est le meilleur choix que vous pourriez faire) et parfois un peu de poisson.
    • Accompagnement : le « Moros y Cristianos » (Maures et chrétiens ou plus simplement haricots noirs et riz) constitue le plat national cubain et vous le retrouvez systématiquement en accompagnement. Un autre accompagnement fréquent est constitué de chips de banane plantain. Et finalement, vous trouverez parfois du yucca ou manioc, des concombres et des tomates.
  • Les portions y sont généralement copieuses. Par conséquent, si vous avez juste une petite faim, n’hésitez pas à commander un seul plat pour 2 personnes et expliquez que vous souhaitez le partager (« para compartir »).
  • Nous vous déconseillons les restaurants situés dans la zone touristique de La Vieille Havane. Comme dans toutes les zones fortement touristiques du monde entier, vous risquez de mal manger et de payer beaucoup trop cher. Aucune restriction concernant le reste de la capitale ou du pays.
  • Voici un bref aperçu des boissons qui vous seront servies à Cuba :
    • Le café qui vous sera servi au petit déjeuner sera souvent médiocre. Par contre, vous pourrez généralement obtenir un café de meilleure qualité au bar de l’hôtel. Si ce n’est pas le cas, rendez visite au bar d’un autre hôtel, le cas échéant un hôtel plus étoilé. En dehors des hôtels, il est presque impossible de trouver un bar digne de ce nom. Nous avons cependant constaté une exception à Sancti Spiritus. Le « Café Real » mérite d’être mentionné. Il se situe dans la Calle Honorato.
    • Les bières cubaines les plus courantes sont la « Crystal » et la « Bucanero ». Toutes deux sont bonnes, mais la seconde est légèrement plus savoureuse et alcoolisée.
    • Le vin esttrès difficile à trouver. Si vous avez de la chance, la carte des vins des restaurants vous proposeront 2 types de vin rouge et 2 de vin blanc. Généralement, il s’agit de vin espagnol ou chilien.
    • Concernant les cocktails, vous trouverez mille et une occasions d »en boire. Les plus courants sont le Mojito, la Piña colada et le Daiquiri, mais le choix est loin de s’arrêter là. Je vous suggère cependant de vous en méfier à cause des glaçons qu’ils contiennent. Si vous décidez de passer outre à mon conseil, préférez un lieu réputé tel que le bar d’un grand hôtel. A la Havane, le bar situé au dernier étage de la Tour FOCSA (tour la plus haute de la ville) vaut le détour et vous offre une vue imprenable sur la capitale.
  • Si vous avez surfé sur le web, vous savez déjà qu’il y a à Cuba des restaurants publics (c’est-à-dire gérés par l’Etat) et privés. Bien souvent, on vous recommande de fréquenter les restaurants privés. La question que vous pourriez posez est donc « Comment distinguer un restaurant public d’un restaurant privé ? ». Autant il est facile d’y répondre lorsque le restaurant porte le nom de « Paladar » (il s’agit d’un établissement privé), autant il est difficile, voir impossible d’y répondre dans tous les autres cas. Mais ne vous mettez pas martel en tête. Il n’est pas nécessaire de s’arrêter à ce détail.
  • Dans la plupart des grandes villes, il y a un glacier Copella. Il s’agit d’une chaine appartenant à l’Etat. Après quelques hésitations, je me suis laissé tenter par une banana split. La présentation n’est pas comparable à ce que nous connaissons et le local ressemble à une cantine d’école. Il n’en reste pas moins que la banana split était délicieuse. Quant à son prix, j’ai payé 4 pesos. Mais attention, pas en CUC, mais bien en CUP. Ce qui signifie que j’ai payé la banana split l’équivalent de 0,16€.

Télécommunications

  • A mon arrivée à Cuba, j’ai eu le désagrément de constater que mon GSM était complètement inutilisable. Après diverses tentatives, je me suis rendu auprès d’un bureau d’ETECSA (société de télécommunication locale). A ma grande satisfaction, 3 employés se sont mobilisés pour tenter de résoudre ce problème. Hélas, après avoir vérifié dans leur base de données, ils ont constaté que pour la Belgique, Cuba a des accords de roaming uniquement avec Belgacom et Proximus. Si votre carte SIM est émise par un autre provider (pour ma part je suis chez Scarlet), vous risquez d’avoir le même désagrément que moi. Si, par contre, votre GSM fonctionne, veillez à ne pas en abuser car les communications de Cuba avec la Belgique sont hors de prix.
  • Fort heureusement, il existe une solution alternative pour communiquer avec vos familles, amis et employeur. Vous vous en doutez, je vous suggère de vous connecter à internet et de communiquer via courriels ou via des logiciels de messagerie ou d’appels gratuits tels que Viber. Jusque-là, vous avez tout bon, mais ce n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire. En effet, vous ne trouverez aucun point wifi gratuit, pas même dans les hôtels. Vous devrez donc commencer par vous rendre chez ETECSA et y faire la file durant plus d’une heure afin d’y acheter une carte vous donnant droit à 1 heure (2 CUC), 2 heures (4 CUC) ou 5 heures (10 CUC) de surf. Ensuite, vous devrez chercher un point d’accès wifi (généralement ils sont localisés au niveau des parcs public). Seuls quelques hôtels disposent du wifi au niveau de la réception. Je ne puis que vous conseiller de vous procurer la liste des points d’accès wifi dans les différentes villes avant votre départ. Souvent, il suffit d’observer autour de vous. Si vous voyez un attroupement de personnes Smartphone à la main, vous êtes au bon endroit. Il ne vous reste plus qu’à essayer de vous connecter. J’ai bien dit « essayer », car dans la plupart des cas cela peut vous prendre jusqu’à une demi-heure, voire plus, pour y parvenir. Qui plus est, pendant toutes ces tentatives, votre crédit diminue inexorablement, ce qui est plutôt frustrant. Et lorsque vous serez finalement parvenu à établir votre appel gratuit, vous aurez beaucoup de chances si votre conversation n’est pas hachée.

Divers

  • Sachez qu’à Cuba on doit souvent faire la file pendant un temps plus ou moins long. Je vous ai mentionné ci-dessus le cas d’ETECSA, mais ce sera la même chose par exemple pour les CADECA ou si vous souhaitez faire quelques menus achats dans la chaine de magasins « Panamericana ». Les cubains semblent y être habitués et se plient à cette contrainte. Sachez qu’il y a généralement un vigile à l’entrée qui ne fait entrer que quelques personnes à la fois et les autres doivent faire la file dehors, généralement en plein soleil. Afin de connaitre votre position dans la file, je vous suggère de demander à votre arrivée « Quien es la última persona ? ».
  • En matière de sécurité, Cuba peut être considéré comme un pays très sécure. A aucun moment nous ne nous sommes sentis en danger. Mais, ici comme partout ailleurs dans le monde, votre propre sécurité dépend en grande partie de votre comportement. Je vous suggère donc d’utiliser également à Cuba les mesures les plus élémentaires de prudence.
  • Au cours de vos pérégrinations, vous serez parfois abordés par des « Jineteros » (rabatteurs), c’est-à-dire des personnes qui tentent de vous attirer vers une « Casa Particular », ce qui leur permettrait d’obtenir une commission. Cette dernière est ajoutée au prix de la chambre, ce qui signifie que c’est vous qui la payez. En général, ils ne sont pas très insistants. Mais s’ils insistent, vous pouvez les éloigner en leur disant sur un ton ferme « No me moleste más por favor ! ».

Numeros de téléphone utiles à Cuba

Les numéros d’urgence gratuits sont les suivants :

  • Ambulances (Ambulancias) – 104
  • Pompiers (Bomberos) – 105
  • Police (Policia) – 106
  • Recherche et sauvetage maritime (Búsqueda y salvamento marítimo) – 107

Appels téléphoniques vers d’autres pays : 119 + numéro

Contact

N’hésitez pas à me contacter ici, si vous souhaitez participer à l’un des prochains voyages vers de nouvelles destinations.